Le marché immobilier toujours en effervescence à Montréal
Les ventes résidentielles ont continué de progresser à Montréal au mois de novembre, avec une 20e hausse mensuelle depuis 21 mois et le meilleur mois de novembre depuis 2011.
Le nombre de ventes résidentielles en novembre 2016 (3008) est de 9 % supérieur aux ventes de novembre 2015, selon les données provinciales Centris des courtiers immobiliers, dévoilées mardi pour le marché immobilier résidentiel de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal.
Le marché du condominium et des immeubles multilogements ont connu les plus fortes hausses des ventes en novembre avec 13 % et 15 %, le secteur des maisons unifamiliales a quant à lui augmenté de 6 %.
En ce qui a trait aux prix, dans les unifamiliales, le prix de vente médian pour toute la RMR a été de 308 250 $ (soit 6 % de plus que pour la même période en 2015). Dans le marché des copropriétés, la moitié des transactions se sont soldées à un montant supérieur de 248 000 $.
«Les bons résultats de novembre, tant au chapitre de la hausse des ventes que de la croissance des prix, s'expliquent par une forte présence des acheteurs expérimentés sur le marché immobilier. Ces derniers, généralement plus nombreux sur le marché à l'automne, sont en bonne posture pour transiger, malgré les resserrements hypothécaires annoncés en octobre», a affirmé Daniel Dagenais, président du conseil d'administration de la Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM), dans un communiqué.
Un marché à suivre
Depuis le 30 novembre, de nouvelles mesures hypothécaires ont frappé les acheteurs. Le gouvernement fédéral a en effet décrété un train de mesures pour tenter d’éviter une trop forte poussée inflationniste et freiner du même coup la bulle immobilière.
Les nouvelles règles s’appliquent sur les prêts pour lesquels la mise de fonds est inférieure à 20 % de la valeur d’achat totale de la maison. En vertu de cette mesure, au moment d’accorder un emprunt, les institutions financières calculeront le maximum d'emprunt sur 4,64 % au lieu de 2,39 %. Ce changement pourrait diminuer la somme prêtée aux acheteurs.
«Nous suivrons assurément de très près l'impact des nouvelles mesures hypothécaires sur le marché dans les prochains mois», a mentionné M. Dagenais.
Source : TVA Nouvelles
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