Rattrapage du PIB canadien en novembre 2016
L'économie canadienne a affiché une progression ayant légèrement dépassé les attentes au mois de novembre, période au cours de laquelle le secteur manufacturier a repris le terrain qu'il avait cédé le mois précédent.
Le produit intérieur brut réel (PIB) a progressé de 0,4 % en novembre dernier, a indiqué mardi Statistique Canada, alors que les économistes sondés par Thomson Reuters tablaient sur une hausse de 0,3%. Cela constitue une cinquième hausse mensuelle en six mois et le résultat du mois d’octobre a aussi été révisé à la hausse, soit de -0,3% à -0,2%.
La croissance de novembre est principalement attribuable à une augmentation de la production dans les secteurs de la fabrication (+1,4%), de la construction (+1,1%) ou encore des industries productrices de biens (+0,9).
Les secteurs des services ont bénéficié d’une progression de 0,2 %. Le commerce de détail (+0,7 %) ainsi que la finance et les assurances (+1,5 %) se sont particulièrement démarqués.
De façon générale, l’évolution du PIB réel par industrie en novembre est assez conforme aux attentes. «On constate que le terrain perdu en octobre a entièrement été récupéré en novembre. La tendance de l’économie canadienne demeure donc très positive, avec un gain cumulatif de 3,9 % à rythme annualisé. Il va sans dire qu’il s’agit d’une cadence particulièrement élevée qui s’explique en grande partie par un rattrapage à la suite de la faiblesse temporaire de l’économie canadienne observée au printemps 2016», souligne Benoit P. Durocher, économiste principal chez Desjardins.
Avec deux mois complétés sur trois, le bilan du quatrième trimestre s’annonce assez bon.
«L’acquis de croissance (en supposant une variation nulle en décembre) s’élève à 1,6 %. Une fois que les résultats de décembre seront connus, il est donc probable que l’ensemble du quatrième trimestre se soldera par une croissance légèrement inférieure à 2 %», prévoit-on chez Desjardins.
Dans son dernier Rapport sur la politique monétaire, la Banque du Canada prévoyait un gain de 1,5 % pour le quatrième trimestre de 2016. Quoiqu’un peu plus élevés, les résultats actuels ne s’écartent pas suffisamment de cette projection pour faire une véritable différence.
«Les autorités monétaires devraient donc continuer à mettre l’accent sur les nombreux risques qui entourent les perspectives économiques canadiennes, ce qui milite en faveur d’un prolongement du statu quo des taux d’intérêt directeurs», explique l’économiste principal de Desjardins.
Même appréciation du côté de la Banque TD. L'économiste principal Brian DePratto a estimé que le portrait brossé par Statistique Canada pour le mois de novembre était très positif.
«La Banque du Canada sera probablement très heureuse de laisser son taux directeur à 0,5 pour cent», écrit DePratto dans une note.
Source : Les Affaires
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