Grande pénurie de main-d’œuvre dans la région de Québec.

La région de Québec souffre d’une importante rareté de travailleurs. En réalité, il est question d’une une pénurie historique de main-d’œuvre avec plus de 6300 emplois disponibles actuellement.

Cela reste le signe d’un plein emploi qui couterait assez cher  aux entreprises de la région.

D’ailleurs, ces dernières rivalisent d’idées pour attirer des candidats. En septembre, le taux de chômage est demeuré très bas à Québec, à 4,1%.

« Depuis la dernière année, c’est pire que pire. Nous avions des soudeurs, mais ils se sont fait offrir des salaires démesurés ailleurs. J’ai perdu au moins deux soudeurs d’expérience comme ça », affirme le directeur d’usine Jonathan Turmel.

 

D’après les propos du directeur d’usine, la situation n’est pas sur le point de s’améliorer alors que les cours pour ces types de profession sont absents à Québec ou ne retiennent pas assez d’étudiants pour voir le jour.

La crise est telle que l’expérience n’est même plus prise en compte par certains employeurs.

« J’ai augmenté mes salaires de base de 3% automatiquement. Pour les employés, c’est très payant », précise Carl Frédéric De Celles, président d’iXMédia.

« Il y a cinq ou dix ans, un développeur sans expérience gagnait entre 25 000 $ et 30 000 $, mais aujourd’hui ils se font offrir des emplois à 45 000 $ dès leur sortie du cégep », explique-t-il, ajoutant que la compétition est féroce entre les entreprises, qui se « volent » des employés entre elles.

Le domaine des technologies de l’information est également frappés  par cette pénurie, surtout à Québec, où près de 530 postes sont actuellement vacants.

Selon des chiffres fournis par le site de recrutement Jobillico, les autres domaines les plus touchés sont l’industrie manufacturière, la vente et les communications et marketing.

Source : AC News