Perspectives du marché du travail

Beaucoup d’offres d’emploi … peu de diplômés au Québec.

Offres d’emploi cherchent main-d’œuvre qualifiée dans la province du Québec. C’est ce que l’on pourrait retenir du communiqué de presse diffusé le 31 janvier 2012, par Jobboom, un média expert dans la connaissance du marché du travail et numéro un du recrutement en ligne au Québec.

« Alors que 70% des emplois à être créés d’ici 2020 demanderont une formation professionnelle, collégiale ou universitaire, le nombre de diplômés ne suffit toujours pas à répondre à la demande dans au moins une quarantaine de programmes au Québec », note-t-on à travers le dernier Bilan des perspectives du marché du travail de Jobboom.

Les précisions de Patricia Richard, Directrice Générale de l’information chez Jobboom sont davantage éloquentes :

« Un total de 1 400 offres d’emploi ont été faites aux 70 finissants de 7 programmes de formation. Ces formations mènent à des industries offrant généralement de bonnes, voire d’excellentes conditions de travail. On parle ici d’emplois de qualité comme le démontrent également les critères qui déterminent notre sélection de 150 formations gagnantes issues des trois ordres scolaires », confie Patricia Richard

D’excellentes perspectives d’emploi pour les diplômés.

Des formations en lien avec les technologies de l’information et des communications affichent un important déséquilibre de l’offre et de la demande.

Par exemple, les 12 finissant de 2011 en techniques de l’informatique du Cégep de Chicoutimi ont eu la possibilité de consulter plus de 16 offres d’emploi chacun.

Les sources de Jobboom indique que d’ici 2014, le Québec aura besoin de 2 200 analystes et consultants en informatique, 400 gestionnaires de systèmes informatiques, 400 ingénieurs électriciens et électroniciens, 250 ingénieurs informaticiens et 125 ingénieurs en logiciel.

Des milliers de travailleurs à recruter d’ici 2016.

La demande est très forte dans le secteur québécois de la santé et des services sociaux. Les employeurs y comptent accueillir plusieurs diplômés.

En 2016, le ministère de la Santé et des Services sociaux indique que le réseau devra recruter entre 15 557 et 21 570 travailleurs chaque année.

Des salaires alléchants dans le secteur des mines.

C’est le plein emploi dans l’industrie minière au Québec à cause surtout du grand intérêt des pays émergents pour les métaux.

Ce boom économique est remarquable dans la région d’Abitibi-Témiscamingue où l’on note une certaine effervescence du secteur minier avec des retombées importantes.

« Les diplômés en génie minier sont ceux qui gagnent le plus haut salaire parmi notre sélection 2012 des formations gagnantes », souligne Patricia Richard.

Entre 2010 et 2015, ce secteur prévoit embaucher 5 589 travailleurs et 12 812 travailleurs entre 2010 et 2020.

14 000 emplois en construction et 10 000 emplois en Assurances et services financiers

Plusieurs grands projets sont actuellement en cours aux quatre coins du Québec. Il est prévu entre 2012 et 2013 l’embauche de 14 000 travailleurs dans ce secteur tandis que 10 000 emplois seront à pourvoir entre 2012 et 2019 dans le domaine des assurances et du service financier.

Selon Jobboom, l’intérêt à l’égard des professionnels en assurances et services financiers devrait continuer de croître pendant plusieurs années.

La même source précise que « les gens âgés ont également besoin d’être guidés pour décaisser leurs économies et pour prévoir leur succession ».

300 planificateurs financiers prennent leur retraite chaque année au Québec, alors que seulement 120 nouvelles personnes entrent dans la profession.