Marché du travail : La preuve que la pénurie de main de main-œuvre frappe fort au Québec
La 24e édition du Salon carrière formation de Québec (SCFQ) a pris fin il y a seulement quelques semaines.
L’évènement a connu la participation de près de 200 entreprises et selon les organisateurs, pour la première fois, une nouvelle section a été mise en place pour répondre à la forte demande des entreprises.
Caroline Potvin, Directrice générale du SCFQ le reconnaît à juste titre : « C'est une année record pour le Salon. Encore ce matin, des entrepreneurs m'appelaient pour avoir une place. On a ajouté une vingtaine de kiosques cette année ».
Du côté des entreprises qui participaient à ce salon, les stratégies de séduction n’ont pas manqué.
Le Directeur aux ressources de l’entreprise TMS Bâtiments préfabriqués nous révèle par exemple ici ses solutions originales pour séduire les futurs travailleurs :
« On a commencé à donner 1000 $ à chaque employé qui trouvait un nouvel employé. Donc si un de nos employés recrute un nouveau, on lui donne 500 $ à son embauche et un autre 500 $ après trois mois de travail», a-t-il expliqué.
L'entreprise assure même la formation des travailleurs potentiels, dont la plupart sont des décrocheurs. « On paye tout. Plusieurs viennent nous voir, ils ont quitté l'école après un secondaire deux ou trois. On les accueille, on les forme et on les intègre à nos équipes ».
Faut-il encore le rappeler, dans la grande région de Québec, la pénurie de main-d’œuvre est entière. Pour la Capitale-Nationale, il y aurait 6536 emplois à pourvoir et 3278 pour Chaudière-Appalaches. Pour les deux régions, le taux de chômage combiné est de 3,6 %, soit considérablement en dessous de la moyenne nationale établie à 5,5 %.
Source: AC News
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