Québec :Le télétravail, nouvelle norme post-coronavirus?

 

Des dizaines de milliers de Québécois confinés à la maison font l'expérience du télétravail, à l’heure de la pandémie de COVID-19. La très grande majorité de ces travailleurs n’étaient pas préparée à une telle éventualité.

 

Des entreprises de la province offrent des solutions pour leur faciliter la tâche. 

 

Par exemple, Beehivr Technology, une entreprise de solutions de vente sur mobile, a fermé son bureau de Repentigny du jour au lendemain. La quinzaine d'employés travaillent à distance depuis près de trois semaines.

 

« Pour nous, ça n’a pas été une transition, parce qu’on n’est pas une jeune compagnie. Dès le début, on a créé notre compagnie avec des technologies qui permettent le télétravail », a expliqué Nicolas Roy, de Beehivr Technology.

 

Mais ce n'est pas aussi facile pour toutes les entreprises et tous les employés. On estime que moins de 8 % des Québécois avaient l'habitude de travailler à distance, avant la venue du nouveau coronavirus.

 

Des entreprises pouvaient être réticentes à l'idée de ne pas voir leurs employés au bureau et la technologie est un obstacle pour plusieurs.

 

« La plupart des technologies qui existent nécessitent de télécharger quelque chose, que ce soit un plugin ou un logiciel, et il y a des gens qui ne sont pas à l’aise avec ça », dénote Roy.

 

La jeune entreprise québécoise offre des applications d'aide à la vente. La vidéoconférence est particulièrement populaire en ce temps de crise du coronavirus.

 

« Le contact humain est très, très important et la vidéoconférence permet de maintenir ce lien humain », se réjouit Nicolas Roy.

 

Un service qui a la cote

 

Chez Facilis Global, qui a de nombreux clients dans le réseau de la santé, c'est le service audio qui a la cote. La demande pour les services de la montréalaise, qui a développé une application de communication corporative, a explosé depuis la fin février 2020, époque de la « globalisation » de la COVID-19.

 

« Pour les services audio, on offre une ligne d’urgence qui est très pratique durant la crise pour plus de 1000 participants, relate Anaïs Néron, directrice du développement corporatif. C’est vraiment pour les grands groupes, réservation instantanée; on a mis ça en place pour la crise. »

 

« Dans le premier mois, on a eu plus de 50 % d’augmentation, mais dans la dernière semaine, c’est un 600, 700 % d’augmentation. »

 

Une nouvelle ère?

 

Tant Anaïs Néron que Nicolas Roy sont convaincus que le monde du travail ne sera plus le même après la crise.

 

« Les gens vont peut-être se rendre compte à quel point c’est facile de faire du télétravail et que ça ne prend pas des installations démesurées. »

 

« Si les gens peuvent travailler de chez eux, c’est bon pour la qualité de vie, c’est bon pour l’environnement, c’est bon pour l’économie. C’est une solution qui, je pense, va perdurer au-delà de la crise. »

 

Source : TVA Nouvelles

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