Pour contrer l’importante pénurie de main-d’œuvre en perspective au Canada ;

Des élèves étrangers recrutés directement sur les bancs d’école.

Au Canada, la pénurie de main-d’œuvre est si criante que les entreprises n’attendront plus la fin de la formation des élèves avant de les engager.

Le ministère de l’immigration du Québec a conclu il y a quelques semaines une entente qui permet aux entreprises de recruter depuis les bancs d’école, les élèves en formation dans la province.

Mieux, la nouvelle entente du Ministère de l’Immigration et des Communautés Culturelles (MICC) permet désormais aux entreprises d’aller engager des élèves étrangers.

L’objectif est de contrer la grande pénurie de travailleurs qui pointe à l’horizon dans de nombreux métiers de la formation professionnelle.

Conference Board indique que 400 000 postes seront déclarés vacants au Québec d’ici les 15 prochaines années.

Dorénavant, les élèves étrangers sont éligibles en ce qui concerne les demandes de permis de travail dès leurs cours réussis, s’ils suivent une formation à temps plein, et s’ils sont titulaires d’un diplôme d’études professionnelles ou d’une attestation de spécialisation professionnelles. Ils doivent également avoir fait un minimum de 900 heures d’études.

Autrefois, ces élèves étrangers devaient retourner chez eux avant de faire une demande de permis de travail depuis l’étranger.

Aujourd’hui, plusieurs régions du Québec recherches des personnes formées dans des spécialités comme la plomberie et le chauffage, le soudage-montage de même que les employés spécialisés dans la ferblanterie, la tôlerie et la technique d’usinage.

Leurs salaires annuels peuvent varier entre 39 000 et 47 000 dollars canadiens.