4000 postes à combler sur les navires au Québec d’ici trois ans
Plus de 4000 postes devront être pourvus durant les trois prochaines années dans l’industrie maritime québécoise. Ces travailleurs sont pourtant essentiels pour bien des communautés au Québec.
Ravitailler en nourriture, et autres, biens des villages isolés de la Basse-Côte-Nord et du Grand Nord ou encore transporter des produits pétroliers sur la Voie maritime du Saint-Laurent : les navires-cargo vont jusqu’à assurer la survie de certaines régions.
Nous avons suivi les marins de trois navires du Groupe Desgagnés durant 14 jours pour comprendre leur réalité, l’an dernier.
« Le domaine maritime au Canada est très méconnu », indique d’entrée de jeu le capitaine du Sedna Desgagnés, Michel Duplain.
Les marins offrent pourtant des services vitaux à des populations recluses. Le transport maritime a d’ailleurs été jugé comme essentiel par le gouvernement canadien durant la pandémie de COVID-19.
Des emplois à la tonne
« Il y a tellement de boulot qu’on peut choisir la couleur de notre bateau », résume le quatrième officier mécanicien du Damia Desgagnés, Alexandre Lapointe. Les jobs sont payantes, mais comme on le sait, elles ont certaines particularités aussi. »
M. Lapointe fait référence surtout aux horaires atypiques des marins. Leurs quarts de travail sont généralement divisés en bloc de quatre heures. Ils finissent donc par travailler de nuit comme de jour, plusieurs fois durant une même période de 24 heures. Ils font des rotations de quatre à six semaines à bord d’un navire. D’autres resteront plusieurs mois de suite sur un navire. Ils ont ensuite une période de congé équivalente au nombre de semaines travaillées. Ils peuvent donc se retrouver avec six mois de congé par année. (…).
Source : Extrait d’article tiré de TVA Nouvelles
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