Les prochaines consultations du Plan triennal d’immigration mobilisent un intérêt particulier du grand public au Québec

 

Dans quelques jours, précisément, le 12 septembre 2023, la consultation gouvernementale sur la Planification pluriannuelle de l’immigration au Québec pour la période 2024-2027 devrait démarrer.

 

Au sein de l’état-major du gouvernement Legault, l’heure est à la grande mobilisation, tant le débat sur les cibles d’immigration suscite l’engouement.

 

Selon les sources du journal « le Devoir » par exemple, ce sont 72 mémoires qui ont été déposés, soit plus du double que lors de la consultation précédente, il y a quatre ans.

 

Parmi 72 mémoires, 66 ont demandé à intervenir lors d’audiences publiques. À cela s’ajoute une demande d’intervention non accompagnée d’un mémoire.

 

Les débats sur les projets seuils d’immigration au Québec seront visiblement houleux : pendant un mois et demi, une soixantaine d’individus et organismes prendront la parole en commission parlementaire.

 

Pour preuve, la période de dépôt des mémoires, qui devait se terminer le 11 août dernier, a été prolongé pour quelques retardataires.

 

« On se réjouit de l’engouement que notre approche équilibrée de l’immigration permanente suscite dans la société québécoise », a déclaré Alexandre Lahaie, l’attaché de presse de la Ministre Christine Fréchette. 

 

Le Président-Directeur Général de la Fédération des Chambres de Commerce du Québec (FCCQ), Charles Milliard, reste aussi admiratif devant cette grande participation aux consultations publiques en immigration.

 

« C’est tant mieux ! C’est un bien meilleur forum qu’une campagne électorale pour en parler. Je pense qu’il y aura un peu moins de raccourcis et d’effets de toge », a-t-il soutenu.

 

Faut-il encore le rappeler,  selon les deux scénarios envisagés, le gouvernement Legault propose de conserver la cible actuelle de 50?000 immigrants annuellement tandis que le second, plus ambitieux, propose d’augmenter la cible à 60?000 immigrants en priorisant les personnes qui connaissent et parlent le français.

 

Afin d’accélérer le processus de francisation d’immigrants ne parlant pas le français, le premier ministre a laissé entendre qu’il annoncerait bientôt Francisation Québec.

 

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