Démographie : La hausse de l’immigration a freiné le vieillissement de la population au Québec

 

Une récente étude du « Bilan démographique du Québec » indique que la forte hausse de l’immigration a temporairement freiné le vieillissement de la population dans la province.

 

Il s’agit ici, selon les auteurs de l’étude d’un « faits rarissime ». « On ne l’avait jamais envisagé », explique Frédéric Fleury-Payeur, Démographe à l’Institut de la Statistique du Québec (ISQ). « Ça illustre à quel point l’immigration a été exceptionnelle en 2023. » Sur les 220 000 nouveaux immigrants, environ 174 000 sont issus de l’immigration temporaire, note-t-il. « Donc ce n’est pas un phénomène qu’on estime qui va durer dans le temps. C’est une curiosité analytique intéressante. »

 

L’étude révèle également que l’immigration  s’est beaucoup manifestée en dehors de l’Île de Montréal.

 

Aux dires des chercheurs ayant participé à l’étude, « La part des immigrants permanents et des résidents non permanents recensés hors de l’île de Montréal était de 30 % en 2001, alors qu’elle s’élève à 44 % en 2021 », ont-ils noté.

 

Dans les détails, parmi les pays d’origine des immigrants permanents admis en 2023, on retrouve la France (13 %), suivi du Cameroun (12 %), de la Chine (11 %), de l’Algérie et du Maroc (4,7 % chacun) et de la Tunisie et d’Haïti (4,2 % chacun).

 

L’immigration francophone a connu également une hausse. En effet, près de 66 % des immigrants admis en 2023 savaient s’exprimer en français, tandis que près de 28 % avaient le français comme langue maternelle, rapporte l’étude du « bilan démographique du Québec ». Il s’agirait là, selon la même source, « du double des niveaux qui prévalaient il y a 30 ans ».

Retour aux nouvelles
POUR POSER VOS QUESTIONS OU DÉBUTER VOTRE DÉMARCHE

Newsletter

Abonnez-vous à notre newsletter pour être les premiers informés de nos nouveautés.


Envoyer

Sondage éclair

Si votre dossier présente + de chances et de rapidité pour le fédéral (installation hors Québec) à travers le programme de l’Entrée Express mais est aussi positif pour le Québec avec une procédure environ un an plus longue, quelle option choisiriez-vous ?





Répondre