Procédure d’immigration : Québec veut réduire les demandes de réunification familiales …


Québec est sur le point de revoir à la baisse, les dossiers de demandes de réunification familiales. Cette province entend désormais limiter le nombre de demandes qu’il a l’habitude de traiter.


De façon pratique, un décret a été déjà pris dans ce sens et rendu public dans le journal « La gazette officielle ».


D’après ledit décret, un maximum de 13 000 demandes de parrainage reçues selon le principe du premier arrivé, premier servi, pourront être traitées au cours des deux prochaines années, soit environ deux fois moins que la moyenne annuelle de 2022 et 2023.

 

Pendant ce temps, le fédéral reste sous une forte pression en face des candidats à l’immigration impatients et désireux de faire venir leur époux au Québec dans un délais beaucoup plus raccourcis que les 34 mois auxquels ils ont droit.

 

Ce délai est de 10 mois dans le reste du Canada en matière de regroupement familial.

 

« Toutes les demandes reçues après l’atteinte du nombre maximal de demandes seront retournées […] sans que les frais d’examen ne soient encaissés », peut-on lire sur le site du Ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI).

 

« Une mesure comme ça, c’est loin d’aider les familles », déplore Laurianne Lachapelle, militante du groupe de soutien Québec réunifié qui a déposé il y a pratiquement deux ans déjà une demande pour parrainer son conjoint guatémaltèque.

 

Selon le Ministre fédéral, Marc  Miller,  Québec devrait d’abord s’attaquer à la disparité entre le faible seuil et le grand nombre de CSQ délivrés, responsable de l’allongement des délais.

 

Il trouve peu logique que Québec plafonne à 10 000 le nombre de personnes pouvant obtenir une résidence permanente dans cette catégorie d’une part et d’autre, qu’elle délivre sans réserve des CSQ pour le regroupement familial : 30 000 CSQ  octroyés en 2022 et en 2023, des données bien au-delà des 13 000 sur deux ans que le MIFI souhaite désormais accorder.

 

Selon l’avocat en immigration,  Maxime Lapointe, « C’est une démonstration on ne peut plus claire de l’acharnement du Québec à vouloir maintenir les niveaux d’immigration à 50 000, dit-il. (…) »

 

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