Résidence temporaire : Un nouveau projet de loi pour réduire l’arrivée des étudiants étrangers au Québec
La province du Québec est sur le point de prendre des mesures normatives pour limiter la venue d’étudiants sur son territoire.
En effet, le ministre de l'Immigration, de la Francisation et de l'Intégration, Jean-François Roberge, a présenté il y a quelques jours devant les députés, la nouvelle loi dénommée « Projet de loi 74 ».
L’objectif visé est d’améliorer l’encadrement relatif aux étudiants étrangers. Mais d’une manière beaucoup plus précise, selon l’avis du Ministre Roberge lors d’une conférence de presse, l’application de cette nouvelle loi devrait se traduira par une diminution
du nombre d'admissions.
Le projet de loi 74 viserait aussi à contrecarrer le subterfuge qui permet à certains migrants de venir au Québec avec un permis d'études et de déposer, une fois sur place, une demande afin d'obtenir le statut de réfugié.
Selon les données du fédérales, l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), le Centennial College de Montréal et l'Université Laval figurent parmi les 10 établissements canadiens où cette pratique est la plus répandue.
Les cibles de réduction seront prescrites par décret une fois le projet de loi adopté, a expliqué M. Roberge, précisant que la ministre de l'Enseignement supérieur, Pascale Déry, et son collègue Bernard Drainville, à l'Éducation, travailleront à ses côtés.
Selon de récentes estimations de Statistique Canada, le Québec comptait au 1er juillet dernier un peu plus de 588 000 immigrants temporaires, dont près de 124 000 titulaires de permis d'études. Le ministre Jean-François Roberge, trouve ici que le nombre d'étudiants étrangers a augmenté de 140 % depuis 2014.
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