Reconnaissance des acquis :

153 travailleurs ont reçu leur diplôme.

Éric Gervais, enseignant au Centre de formation professionnelle de Val-d'Or, a obtenu deux diplômes grâce au programme de reconnaissance des acquis et des compétences.

En Abitibi-Témiscamingue, 153 travailleurs ont reçu leur diplôme d'études professionnelles (DEP) ou collégiales (DEC) en faisant reconnaître leurs compétences acquises sur le marché du travail.

En 2008, les commissions scolaires de la région et le Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue ont mis en place le programme de reconnaissance des acquis et des compétences. L'objectif est d'augmenter le taux de diplomation et de répondre aux besoins de main-d'oeuvre.

Une trentaine de programmes d'études en font partie. Pour obtenir un diplôme, le travailleur doit suivre une démarche rigoureuse auprès du ministère de l'Éducation. Il est supervisé par les établissements de la région.

« Par exemple, un préposé aux bénéficiaires pendant des années dans un hôpital, mais qui n'aurait pas été à l'école pour avoir le DEP, peut aller chercher ces compétences manquantes par le programme de reconnaissance des acquis et des compétences », explique le président du comité directeur du programme, Robert St-Onge.

Éric Gervais enseigne au Centre de formation professionnelle de Val-d'Or. Il a plus de 20 ans d'expérience dans le domaine minier, mais n'avait aucun diplôme. Il a décidé de participer au programme de reconnaissance des acquis et des compétences pour sécuriser son emploi : « J'avais beaucoup d'ancienneté, j'étais un des plus anciens, mais s'il y avait un nouveau qui arrivait avec un diplôme, il passait devant moi. »

Le Centre de santé et des services sociaux de la Vallée-de-l'Or a quant à lui accompagné une vingtaine de ses employés durant leurs démarches. « Il y a une transformation du réseau de la santé, on a beaucoup de professionnalisation de nos métiers, indique le directeur des ressources humaines, Jean-François Trudel. Je pense, par exemple, en cuisine, où on demande un DEP en cuisine d'établissement. »

Source : Radio-Canada