L’emploi en fabrication métallique industrielle au Québec en 2014.
La fabrication métallique industrielle (FMI) est un vaste secteur qui englobe les fabricants de produits métalliques, les fabricants de machines et les fabricants de matériel de transport (à l’exception de l’aéronautique). Toujours à la recherche de main-d’œuvre qualifiée, la FMI recrute même à l’étranger.
En 2012, les ventes dans l’industrie de la fabrication de produits métalliques au Canada ont augmenté de 6,1 %, pour atteindre 35 milliards de dollars (contre 33 milliards en 2011). Et ça se poursuit. «Certaines entreprises ont crû et augmenté leurs ventes en 2013», dit Raymond Langevin, chargé de projet au Comité sectoriel de la main-d’œuvre dans la fabrication métallique industrielle (CSMOFMI).
La force de la FMI est de produire des pièces sur mesure et sur commande, à l’unité ou en petits lots. Comme le travail y est encore peu mécanisé et automatisé, le besoin de main-d’œuvre qualifiée se maintient et l’industrie est moins exposée à la concurrence internationale, poursuit Raymond Langevin.
Les embauches sont à la hausse, selon les résultats préliminaires d’une enquête menée par le CSMOFMI. Pour 2013, les employeurs avaient prévu effectuer environ 4 400 embauches, contre 3 700 en 2010. Un taux de croissance d’environ 5 % pour l’ensemble du secteur.
Les travailleurs les plus demandés sont les assembleurs-soudeurs et les soudeurs. En 2013, le marché aurait eu besoin de 1 400 nouveaux travailleurs de ces métiers pour compenser le roulement de personnel et répondre à la demande créée par la croissance.
«Le problème, c’est qu’on en diplôme à peine 900 par année. Le scénario est le même pour les machinistes : la demande se situe autour de 700, mais en 2013, on comptait moins de 300 diplômés», explique-t-il.
Relève
En 2011, 28 % des travailleurs avaient de 45 à 54 ans et 17 % avaient 55 ans et plus, selon Raymond Langevin. Deux projets pour former la relève en Estrie et dans Lanaudière ont été mis sur pied pour faire face aux départs à la retraite.
Des programmes d’apprentissage en milieu de travail (PAMT) ont aussi vu le jour pour une vingtaine de métiers de la FMI, ajoute Raymond Langevin. Malgré tout, en 2013, une dizaine d’entreprises ont recruté à l’étranger pour répondre à leurs besoins en soudeurs et en machinistes, principalement.
Portrait statistique
La FMI compte plus de 3 300 entreprises, dont 87,2 % ont moins de 50 employés. Plus de 94 000 personnes y travaillent. Près de 60 % des ouvriers du secteur sont des spécialistes diplômés des formations professionnelles ou collégiales.
Où travailler?
Bien implantée partout au Québec, la FMI concentre surtout ses activités dans la grande région de Montréal et en Montérégie. Cependant, il y a de plus en plus d’entreprises dans le Centre-du-Québec, la Capitale-Nationale et la Chaudière-Appalaches.
Source : Jobboom
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