Perspectives d’emploi et débouchés pour les diplômés du DEP Mécanique agricole.

Carrières d’avenir 2014 : Mécanique agricole

Perspectives d’emploi et débouchés pour les diplômés du DEP Mécanique agricole.

Au Centre de formation agricole de Mirabel, neuf élèves ont obtenu leur diplôme en mécanique agricole en 2013 et tous ont trouvé un emploi dans le domaine, affirme Martin Taillefer, enseignant et chef de groupe du département de mécanique agricole. «Nous recevons environ cinq offres d’emploi par année, mais il n’est pas rare que les élèves soient embauchés par l’entreprise où ils ont effectué leur stage», dit-il.

Même son de cloche à l’École professionnelle de Saint-Hyacinthe, où une quinzaine d’élèves obtiennent leur diplôme chaque année. En 2013, ils ont tous trouvé un emploi. «Plusieurs sont retournés à la ferme familiale. Le nombre de diplômés ne suffit pas à répondre à la demande. Il en faudrait presque le double», souligne Steve Morneau, enseignant.

Quelques jours à peine après la dernière rentrée scolaire, à l’automne 2013, il avait déjà reçu trois offres d’emploi. La méconnaissance du secteur agricole et de ses métiers, surtout chez les jeunes provenant de milieux urbains, nuit au recrutement de candidats pour ce programme.

L’emploi dans le secteur
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Profil recherché
Le diplômé doit faire preuve de débrouillardise et d’autonomie. «On peut être appelé à réparer une pièce de machinerie dans un champ chez un client, explique Martin Taillefer. On n’aura pas accès au même outillage qu’au garage. Il faut se débrouiller avec ce qu’on a sous la main et travailler vite si la météo l’exige. Par exemple, la réparation d’une presse à foin doit se faire rapidement si on annonce de la pluie. Sinon, la qualité du foin en sera affectée.»

Un esprit logique est également nécessaire. «Un problème peut sembler avoir plusieurs sources, il faut savoir trouver la bonne!» souligne Steve Morneau. Le mécanicien doit souvent travailler dans des positions inconfortables; ainsi, une excellente forme physique est donc cruciale. Essentiellement manuel, ce métier requiert une bonne dextérité.

Perspectives
Les défis d’un mécanicien agricole sont grands en raison des progrès technologiques. Dans les machines d’aujourd’hui, il n’est plus seulement question de mécanique, mais aussi d’informatique et d’électronique.

«De nos jours, les batteuses s’autoguident, même s’il y a toujours un opérateur dans la cabine en cas de pépin. Tout est géré électroniquement. C’est une technologie très développée», précise l’enseignant Steve Morneau.

Certains mythes concernant le métier ont la vie dure. «Les gens pensent qu’on travaille encore avec des tracteurs des années 1970! Ils ne comprennent pas que les équipements agricoles ont évolué autant que les automobiles», signale Martin Taillefer.

source: jobboom.com publié par Josianne Haspeck

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