Carrières d’avenir 2014 : Techniques juridiques.

Perspectives d’emploi et débouchés pour les diplômés du DEC Techniques juridiques.

Le taux de placement des diplômés en techniques juridiques du Collège O’Sullivan atteignait 91 % en 2012. Il devrait se maintenir au même niveau pour les 77 finissants de 2013.

«Il existe tellement de milieux dans lesquels ils peuvent travailler qu’il n’y a aucune saturation», assure la coordonnatrice du programme, Carole Vaillancourt.

Un avis partagé par Mylène Lepage, coordonnatrice du programme au Cégep Garneau, à Québec, dont les 63 finissants de 2013 ont de belles perspectives devant eux. «Le placement est excellent et la demande est plus forte que l’offre», note-t-elle.

Pour répondre à cette demande, le Collège de Valleyfield a commencé à proposer le programme en 2011. Les débouchés seront nombreux pour les 22 étudiants de la première cohorte, qui obtiendront leur diplôme au printemps 2014.

«Le Directeur des poursuites criminelles et pénales du Québec voit maintenant la pertinence d’engager des techniciens juridiques pour soutenir les procureurs, qui sont souvent débordés», explique Me Sylvie Leclair, la coordonnatrice du département.

Profil recherché

Ponctualité, rigueur, souci du détail et français irréprochable sont les vertus cardinales du technicien juridique. «Le sens des mots est très important­ en droit, indique Me Leclair. Une erreur peut avoir des conséquences fâcheuses.» Le bilinguisme est aussi essentiel à Montréal, ajoute Carole Vaillancourt.

Comme ce travail comporte beaucoup de recherche, l’intérêt pour le droit et les défis intellectuels est indispensable. Un technicien doit aussi être débrouillard, autonome et discret, car le respect du secret professionnel est impératif.

Les diplômés devront également soigner leur apparence. «Le fait d’être un peu trop tatoué, d’avoir des perçages ou les cheveux roses peut poser problème! souligne Sylvie Leclair. Il y a certaines règles de décorum à respecter à la cour.»

Perspectives

Les diplômés sont souvent embauchés dans leur milieu de stage ou d’emploi d’été. Ceux qui optent pour le privé peuvent aspirer à de meilleurs salaires et à de plus grandes responsabilités que dans le public. «On peut, par exemple, prendre en charge un secteur ou des dossiers, sous la supervision d’un notaire ou d’un avocat», souligne Sylvie Leclair.

Il existe aussi des débouchés moins connus mais prometteurs, comme les contentieux des grandes entreprises, où les diplômés «vont travailler sur des baux commerciaux et en droit commercial», indique Carole Vaillancourt.

Ceux qui ont choisi le métier d’huissier­ devront se tenir au courant de la refonte du Code de procédure civile du Québec, qui fait l’objet d’un avant-projet­ de loi. «Mais il est encore trop tôt pour savoir s’ils vont gagner ou perdre des attributions», dit Me Leclair. (…)

 

Source : Jobboom

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