Carrières d’avenir 2014 : Ferblanterie-tôlerie

Carrières d’avenir 2014 : Ferblanterie-tôlerie
Perspectives d’emploi et débouchés pour les diplômés du DEP Ferblanterie-tôlerie.

Au Centre de formation profes­sionnelle (CFP) en métallurgie et multiservices, situé à Chicoutimi, 16 élèves ont obtenu leur diplôme en ferblanterie-tôlerie en 2013.

«Seuls deux diplômés n’ont pas trouvé d’emploi, et c’est parce qu’ils songeaient à se réorienter. Tous ceux qui voulaient travailler dans le domaine se sont rapidement placés», selon Danny Ratthé, enseignant.

Les neuf diplômés de 2013 du CFP Le Tremplin, à Thetford Mines, ont aussi tous trouvé un emploi à la fin de leurs études.

«La demande est très forte parce qu’il y a peu de finissants au Québec pour pourvoir les postes disponibles en usine et sur les chantiers de construction. Chaque année, les employeurs viennent rencontrer nos élèves afin de les inviter à travailler pour eux. Les jeunes ont l’embarras du choix», explique Pierre Quirion, enseignant.

Ceux qui sont prêts à se déplacer pourront, notamment, profiter de la manne d’emplois sur les grands chantiers miniers du Nord, qui auront besoin de ferblantiers-tôliers au cours des prochaines années, précise Danny Ratthé.

L’emploi dans le secteur
Plus d’information sur les perspectives d’emploi dans le secteur de la construction et du bâtiment.

Profil recherché
Un ferblantier-tôlier conçoit, fabrique et installe des conduites de ventilation et de chauffage, des revêtements extérieurs et des toitures de métal.

«Les employeurs recherchent des diplômés capables de lire des plans et de visualiser une pièce», indique Danny Ratthé. C’est pourquoi des habiletés mathématiques et une bonne perception spatiale sont des atouts précieux.

L’esprit d’équipe est nécessaire. «La fabrication en atelier de longues pièces métalliques et l’installation des conduites de ventilation sur un chantier se font en équipe», explique Pierre Quirion. Il faut également être travaillant pour ne pas ralentir le rythme du chantier.

Perspectives
«La majorité des élèves choisissent l’industrie de la construction, qui offre d’excellentes conditions de travail, comme des avantages sociaux et des salaires très concurrentiels», dit Danny Ratthé.

Sur les chantiers, un diplômé cumule d’abord 6 000 heures de travail à titre d’apprenti sous la supervision d’un compagnon. Ensuite, la réussite de l’examen de qualification lui confère le statut de compagnon.

Ceux qui se dirigent vers d’autres emplois (dans une usine de fabrication de meubles, d’assemblage d’autobus ou de pièces de métal en feuilles, par exemple) ne sont pas soumis au système apprenti-compagnon.

Ils profitent eux aussi de conditions de travail intéressantes. «Le salaire d’entrée tourne autour de 20 $ l’heure», indique Pierre Quirion.

Statistiques
Comment interpréter l’information

Nombre de diplômés : 109
Diplômés en emploi : 87,7 %
À temps plein : 96,6 %
En rapport avec la formation : 80,4 %
Aux études : 6,2 %
Taux de chômage : 5,0 %
Salaire hebdomadaire moyen : 777 $
Source : La Relance au secondaire en formation professionnelle – 2012

source:jobboom.com

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