Québec : D’ici 2017, le marché de l'emploi demeurera favorable aux jeunes.

D’ici 2017, les perspectives d’emplois seront particulièrement favorables pour les jeunes Québécois qui ne sont pas encore sur le marché du travail. Emploi-Québec estime que près de 725 400 emplois seront disponibles et que 53 % d'entre eux seront pourvus par des jeunes de moins de 25 ans.

Le ministre de l'Emploi, François Blais, a indiqué, lundi, que les prévisions pour 2013-2017 et 2013-2022 s’ouvrent sur un horizon favorable, pour toutes les régions du Québec où les postes à combler se feront nombreux.

D’ici 2022, plus de 1,3 million de postes devront être comblés afin de remplacer 1,1 million de Québécois qui prendront leur retraite.

Toujours selon ces perspectives, le taux de chômage devrait enregistrer une baisse régulière dans l'ensemble des régions pour atteindre 6,2 % en 2017, puis 5,7 % en 2022, soit le taux le plus bas depuis 1968.

«Le nombre d'emplois devrait d'ailleurs atteindre un sommet inégalé au cours de la prochaine décennie. De plus, les importants projets créateurs de richesse sur lesquels mise le gouvernement du Québec, tels que la Stratégie maritime et la relance du Plan Nord, nous permettent d'espérer que nous dépasserons ces prévisions», a déclaré le ministre Blais, dans un communiqué, lundi.

 

Des secteurs plus touchés

Selon Emploi-Québec, la croissance se concentrera du côté des services. Les emplois liés aux soins de santé et à l'assistance sociale, le commerce de détail et les services professionnels, scientifiques et techniques constitueront le plus de besoins.

Dans le secteur de la production de biens, la création d'emplois profitera surtout à l'industrie de fabrication de matériel de transport, la fabrication d'aliments et de boissons ainsi qu'à l'industrie minière.

 

La formation, un enjeu

La manne du marché du travail s’accompagnera toutefois de besoins précis et plus de 20 % des besoins de main-d'œuvre nécessiteront l'embauche de travailleurs du secteur professionnel possédant une formation universitaire. Le tiers des emplois exigera une formation technique et 28 % des postes nécessiteront un diplôme d'études secondaires ou une courte formation en entreprise.

«Il importe que chaque personne ait une formation adéquate à ses ambitions et cohérente avec les besoins des employeurs. Nous poursuivrons donc nos efforts afin d'assurer une meilleure adéquation entre les travailleurs disponibles et les entreprises», a déclaré le ministre Blais.

Cette position fait suite à un engagement électoral du Parti libéral qui avait indiqué, en mars dernier, vouloir s’engager à développer les outils nécessaires pour qualifier un plus grand nombre de travailleurs dans le but de favoriser l’essor économique du Québec.

 

Source : TVA Groupe / Argent