Juillet 2014 : 42 000 emplois créés au Canada.

Non pas 200 emplois créés en juillet au pays, mais 42 000.

Statistique Canada publie ses données corrigées sur l'emploi après qu'une erreur eut été commise dans la compilation des données. L'économie canadienne a finalement créé 42 000 emplois en juillet, plutôt que les 200 annoncés la semaine dernière.

Ainsi, la création d'emplois est deux fois plus forte que ce qu'avaient prévu les économistes. Le taux de chômage a quant à lui baissé de 0,1 point de pourcentage pour se situer à 7 %.

Mais tout n'est pas rose non plus. Les emplois créés en juillet étaient des postes à temps partiel, alors que l'économie canadienne a perdu 18 000 emplois à temps plein.

Depuis plusieurs mois déjà, l'économie crée beaucoup de postes à temps partiel, mais alors que le nombre d'emplois à temps plein s'effrite, ce qui préoccupe les économistes.

De plus, beaucoup d'empois créés en juillet l'ont été dans des secteurs saisonniers, comme l'hébergement et la restauration, ce qui laisse croire que la poussée de l'emploi ne se poursuivra probablement pas.

Malgré tout, le ministre fédéral des Finances, Joe Oliver, en a profité pour souligner que le Canada est le pays du G7 qui crée le plus d'emplois et qui a la croissance économique la plus forte, depuis que les conservateurs sont au pouvoir. Il rappelle que le Canada n'est « pas à l'abri des difficultés économiques mondiales », mais que « c'est la tendance à long terme de croissance de l'emploi au Canada ».

 

Le Québec moins avantagé

La création d'emplois a été concentrée particulièrement en Ontario (+40,000), alors qu'au Québec, l'économie a finalement créé 1900 emplois, ce qui reste faible, tandis que le taux de chômage est resté stable à 8,1 %.

L'économie québécoise a aussi perdu 21 000 emplois à temps plein, compensés par la création de postes à temps partiel. 

 

Une erreur aux impacts réels

Le dollar canadien avait reculé la semaine dernière lorsque Statistique Canada a annoncé que l'économie n'avait créé pratiquement aucun emploi. Il a repris du poil de la bête vendredi matin, avec une hausse d'un tiers de cent. Une partie des ces gains ont fondu plus tard en journée. Mais le huard avait déjà un peu remonté au cours des derniers jours dans l'anticipation de l'annonce d'aujourd'hui.

À lire aussi : L'erreur de Statistique Canada fait des vagues

 

Une « erreur humaine », plaide Statistique Canada

L'erreur survenue la semaine dernière était attribuable à « quelque chose qui n'avait pas été changé dans un programme » a déclaré à Radio-Canada une porte-parole de Statistique Canada, Sylvie Michaud. « C'est une erreur humaine [...] C'est quelque chose qui n'a pas été fait », a-t-elle ajouté, en précisant que l'agence avait confiance en la qualité des nouvelles données produites.

Mme Michaud a convenu que l'erreur avait eu d'importantes répercussions sur les marchés boursiers et la valeur du dollar canadien. « Une erreur comme ça [...] je ne pense pas que c'est arrivé dans les dernières 30 années. On prend ça au sérieux. On comprend l'importance des données », a-t-elle déclaré.

« Je pense qu'il y a une leçon pour nous autres à apprendre en terme de mesures d'assurance de la qualité. On pensait qu'on était capable de tout détecter. Finalement, si on a trouvé une erreur, ça veut dire qu'il y a quelque chose qu'on n'avait pas identifié. On va travailler pour s'assurer que ça ne se repasse pas. » — Sylvie Michaud, porte-parole de Statistique Canada

« C'est pour ça qu'on va avoir une revue indépendante et qu'on s'est engagé à mettre disponible sur notre site web les résultats de cette revue indépendante là. On a déjà mis des mesures en place, mais il va y en avoir probablement d'autres qui vont être mises sur pied », a ajouté Sylvie Michaud.

Les résultats de cette enquête interne seront dévoilés au cours des deux prochaines semaines.

 

Source : Radio-Canada

Retour aux nouvelles
POUR POSER VOS QUESTIONS OU DÉBUTER VOTRE DÉMARCHE

Newsletter

Abonnez-vous à notre newsletter pour être les premiers informés de nos nouveautés.


Envoyer

Sondage éclair

Si votre dossier présente + de chances et de rapidité pour le fédéral (installation hors Québec) à travers le programme de l’Entrée Express mais est aussi positif pour le Québec avec une procédure environ un an plus longue, quelle option choisiriez-vous ?





Répondre