Condos : toujours un marché d'acheteurs à Montréal.

Les Montréalais qui souhaitent bientôt acquérir une copropriété auront l'embarras du choix. Il y a présentement un acheteur pour 20 condos à vendre dans la métropole. La situation s'explique par la réduction du bassin d'acquéreurs potentiels, en raison du resserrement des règles hypothécaires, et par la construction de nombreuses tours d'habitation.

 

Un texte d'Olivier Bachand  (ce texte est un extrait d’un article paru sur Radio Canada)


L'inventaire de condominiums neufs qui n'ont pas trouvé preneur dans la grande région de Montréal n'a jamais été aussi élevé depuis 2006.

Selon la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ), tous les secteurs de l'île de Montréal étaient favorables aux acheteurs de copropriétés sur le marché de la revente à la fin 2014, à l'exception de l'arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie, où le marché était toujours équilibré à la fin de l'année.

De 2013 à 2014, les délais de vente moyens ont grimpé de 14 jours pour atteindre 120 jours. Ceux qui souhaitent vendre leur copropriété doivent donc s'armer de patience.

 

Vendeur cherche acheteur

Lyne Arcand tente de vendre son condominium situé au 15e étage d'une tour du quartier Griffintown depuis juin 2014. Elle espérait conclure une transaction au plus tard l'automne dernier, mais elle peine toujours à trouver un acheteur. À l'instar de nombreux propriétaires dans la même situation, elle a décidé de louer sa copropriété en attendant.

Elle a fait l'acquisition de son condo en prévente il y a quatre ans, mais n'y a jamais habité. Son objectif a toujours été de le revendre pour en tirer profit.

Cette première expérience d'investissement en immobilier ne sera finalement pas aussi avantageuse que prévu. Lyne Arcand affirme que le prix affiché n'est pas beaucoup plus élevé que celui auquel elle a acheté son unité.

« On ne savait pas exactement ce qui s'en venait sur le marché. C'était un des premiers projets dans le quartier. La concurrence est maintenant très grande », constate-t-elle.

Sa courtière en immobilier, Dominique Chénier, affirme que plusieurs de ses clients se trouvent dans la même situation que Lyne Arcand. « Plusieurs condos sont sur le marché depuis six mois, voire un an, alors qu'en 2010, ça se vendait vraiment rapidement. »  (…..).


Source : Radio Canada

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