Le Québec a la piqûre d'entreprendre.

Les Québécois ont la piqûre de se lancer en affaires mais ils n'osent pas toujours sauter à l'eau, surtout du côté des femmes.

 

Selon le deuxième rapport annuel sur la situation de l'activité entrepreneuriale de l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), l'intention d'entreprendre a gagné du terrain l'an dernier.

Cette intention a gonflé de 3,5 points pour atteindre 19%, contre 16% dans le reste du Canada. Chez les jeunes, l'intention de bâtir une entreprise bondit à 28,5% ici et à 13,8% dans les autres provinces.

Près de quatre habitants de la Belle Province sur cinq (79%) voient l'entrepreneuriat comme un bon choix de carrière, contre un sur deux ailleurs au pays.

«Nous sommes dans le peloton de tête, affirme Étienne St-Jean, professeur en sciences de la gestion à l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et co-auteur du rapport. C'est la première fois depuis au moins une quinzaine d'années que nous assistons à un changement [d'attitude] par rapport au reste du Canada.»

Fait à noter, l'intention d'entreprendre s'élève à seulement 14,6% chez les femmes, soit 9,1 points de moins que chez les hommes.

«L'intention est forte, mais elles ne passent pas suffisamment à l'action si nous faisons des comparaisons, déplore M. St-Jean. Il faudra se poser des questions et, surtout, trouver des solutions pour les aider à se lancer en affaires.»

Hommes et femmes confondus,  les Québécois hésitent à faire le saut par crainte de ne pas être assez compétents. Environ 34,8% se disent capable d'entreprendre, un recul de 0,8 point sur un an. Comparativement, la proportion s'élève à 53,4% dans le reste du Canada.

«Si l'on était capables de travailler sur ce sentiment, dit le chercheur, nous verrions plus de gens démarrer une entreprise.»


Bien établis

Les nouvelles sont toutefois bonnes en matière de durée de vie des entreprises. Environ 8,5% des entrepreneurs québécois sont qualifiés d'établis (ayant versé 42 mois de salaire), le taux le plus élevé du G8. Seul le reste du Canada (9,6%) fait mieux.

Ces chiffres sont tirés d'un sondage effectué par téléphone auprès de 2749 personnes au Canada d'avril à juin dernier.

Le deuxième volet de l'étude comprend les résultats d'une consultation auprès de 37 experts. Ils ont porté un jugement qualitatif sur l'environnement québécois pour les entreprises.

Le résultat? Ils vantent les infrastructures physiques et commerciales ainsi que les programmes du gouvernement. Ils sont cependant moins fiers des transferts technologiques et de l'ouverture des marchés.


Source : Argent

Retour aux nouvelles
POUR POSER VOS QUESTIONS OU DÉBUTER VOTRE DÉMARCHE

Newsletter

Abonnez-vous à notre newsletter pour être les premiers informés de nos nouveautés.


Envoyer

Sondage éclair

Si votre dossier présente + de chances et de rapidité pour le fédéral (installation hors Québec) à travers le programme de l’Entrée Express mais est aussi positif pour le Québec avec une procédure environ un an plus longue, quelle option choisiriez-vous ?





Répondre