Bombardier «prévoit de rester le leader» dans l'aviation d'affaires.
Bombardier entend rester le premier constructeur d'avions d'affaires en termes de livraisons dans les prochaines années, en dépit des deux plans de restructuration récemment annoncés, a indiqué mercredi à l'AFP un responsable de l'entreprise canadienne.
«Dans les segments de marché où nous sommes en compétition, nous prévoyons de demeurer le leader dans les années à venir», a déclaré Jean-Christophe Gallagher, vice-président chargé de la stratégie et du marketing de la division avions d'affaires de Bombardier.
Le groupe canadien a livré 204 appareils l'an dernier, sur un marché total de 722, soit une part de 28,2%, loin devant les Américains Cessna et Gulfstream. En excluant les plus petits et les plus grands avions construits par certains concurrents (Cessna, Embraer, Airbus et Boeing), Bombardier revendique même une part de marché de 34%.
«Cela fait dix années consécutives que nous sommes leader», a ajouté M. Gallagher, précisant qu'à l'avenir «la plus grande croissance viendra des avions long-courriers, pour lesquels nous sommes très bien positionnés avec quatre modèles dans notre gamme Global».
Deux de ces modèles, les Global 7000 et 8000, sont cependant encore en développement et le constructeur n'a pas encore avancé de dates pour leurs mises en service respectives. «Le carnet de commandes est très bien rempli», a toutefois affirmé M. Gallagher, sans donner de détails.
Bombardier a pourtant annoncé la semaine dernière la suppression de 1750 emplois d'ici début 2016, pour «adapter (la) cadence de production» des ses Global 5000 et 6000 face «au ralentissement constaté dans certains marchés», en particulier l'Amérique latine, la Chine et la Russie.
Ces licenciements s'ajouteront aux 1000 liés à la suspension, en janvier, du programme de développement de l'avion léger Learjet 85, «à cause de la faiblesse du marché dans cette catégorie», a expliqué M. Gallagher.
Anticipant une «reprise très lente» sur ce type d'appareils, l'avionneur attend de «voir ce qui va se passer dans les prochaines années» et «prendra les décisions en conséquence» pour éventuellement «redémarrer le programme au bon moment», a-t-il développé.
La société a d'ores et déjà remplacé le directeur de sa division aviation d'affaires, Éric Martel, nommé à ce poste début 2014. Son successeur, David Coleal, prendra ses fonctions le 15 juin.
«Une croissance à long terme ne se fait pas en ligne droite (mais) en dents de scie, donc il y a toujours des ajustements ponctuels qui doivent être faits selon les conditions ponctuelles du marché», a observé M. Gallagher.
Bombardier table sur des livraisons en hausse en 2015, à 210 unités, après un premier trimestre meilleur que l'an dernier (45 avions livrés contre 43) et malgré une chute des commandes, de 46 à 19 appareils.
Le carnet de commandes s'élevait fin mars à 23,4 milliards de dollars, en baisse de 3%, mais représentant près du double de celui de Gulfstream, principal concurrent du groupe canadien. Bombardier est donc «en excellente position en ce moment», a-t-il assuré.
Dans ses prévisions de marché à dix ans publiées mardi, Bombardier pronostique un total de 9000 livraisons dans les segments de marché où il est présent, avec une forte progression dans la catégorie des grands appareils (+9,6% par an en moyenne) et une croissance plus modérée pour les avions de taille intermédiaire (+3,8%) ou petite (+2,4%).
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