Hausse de salaire en 2016 : 2,6% selon les employeurs

Tandis que les travailleurs québécois s’attendent à une augmentation de salaire de seulement 1,5 % en moyenne l’an prochain, les employeurs se disent prêts à offrir 2,6 %, en moyenne.

 

L'Ordre des conseillers en ressources humaines agréés met en évidence les attentes des uns et des autres grâce à une synthèse des prévisions de sept cabinets en rémunération (qui ont eux-mêmes sondé 3 000 organisations québécoises et canadiennes) et un sondage CROP mené du 12 au 17 août dernier auprès de 517 travailleurs salariés. Les faits saillants de ces études ont été dévoilés mardi.

 

Selon les prévisions des sept cabinets de rémunération (Hay Group, Mercer, Morneau Shepell, Normandin Beaudry, PCI – Perrault Conseil, Saucier conseil et Towers Watson), la hausse salariale moyenne prévue par les employeurs au Québec et dans l’ensemble du Canada en 2016 s’élève à 2,6 %.

Pour 2015, les employeurs anticipaient une augmentation moyenne de 2,8 %. La hausse réelle a été de 2,5 % entre les deuxièmes trimestres de 2014 et de 2015.

 

Les prévisions 2016 sont étonnamment homogènes. Par exemple, n’y a que 0,2 point de pourcentage de différence entre la hausse salariale la plus élevée (2,7 % dans les secteurs primaire et financier) et la plus faible, soit 2,5 % dans le commerce de gros et de détail.

De la même manière, les cadres et professionnels devraient bénéficier d'une hausse de 2,6 % alors que les employés d'opération et de production peuvent espérer 2,4 %.

Depuis 2008, la croissance moyenne de la rémunération hebdomadaire au Québec s’élève à 2,1 % comparativement à une inflation moyenne de 1,5 %, souligne l’Ordre, qui ajoute que la croissance du PIB réel de la province devrait dépasser un peu plus de 1 % en 2015.

C’est donc dire que les employeurs, avec une hausse de salaire moyenne de 2,6 %, font preuve d’optimisme.

 

Travailleurs pessimistes

On ne peut en dire autant des travailleurs québécois interrogés par CROP : sept salariés sur 10 s’attendent à une augmentation salariale de moins de 2 % au cours de la prochaine année. Moyenne : 1,5 %.

Un travailleur sur cinq croit qu’il n'obtiendra aucune augmentation.

Plus du tiers (38 %) de ces répondants ont un revenu familial variant de 40 000 $ à 79 000 $ et 36 % de 80 000 $ et plus.

 

Le point de vue des gestionnaires

Pour mieux comprendre les motivations des professionnels de la gestion des ressources humaines et des relations industrielles, l’Ordre en a interrogé 320 dans un autre sondage.

Pour 52,7 % d’entre eux, les hausses de salaire sont déterminées par une convention collective. Plus de 61 % s’appuient sur une évaluation du rendement des salariés, 41,5 % sur l’atteinte d’objectifs individuels et plus de 38 % sur l’atteinte des objectifs de l’organisation.

La moitié (55 %) des répondants indiquent que dans leur entreprise, un supérieur immédiat possède un pouvoir discrétionnaire sur l’augmentation salariale d’un employé.


Source : Argent

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