Cri du coeur pour la formation professionnelle.

Françoise Bertrand, pdg de la Fédération des chambres de commerce du Québec, affirme que les emplois liés aux métiers spécialisés sont souvent très payants, avec des salaires tournant autour de 75 000 $ à 100 000 $ par année.

 

Les diplômés en formation professionnelle et technique sont en forte demande selon les plus récentes données de Emploi Québec. À l'occasion du Salon carrière et formation qui se tiendra du 21 au 24 octobre 2015 au Centre de foires, Le Soleil aborde ce sujet. »

(Québec) Les besoins en main-d'oeuvre spécialisée sont en pleine croissance, mais les inscriptions dans les centres de formation professionnelle et dans les cégeps ne suivent pas.

Selon Emploi-Québec, plus de 450 000 postes seront à pourvoir dans le secteur technique - qui demande une formation collégiale technique ou une formation professionnelle au secondaire - d'ici 2022. 

 

Or, s'il y a une forte demande, les écoles ne produisent pas suffisamment de diplômés pour pourvoir tous ces postes. Si, en 1976-1977, on comptait 113 228 jeunes en formation professionnelle, ils n'étaient plus que 7824 en 2009-2010. 

Même son de cloche du côté de la formation technique au cégep, où 18 000 diplômes sont remis chaque année, ce qui est insuffisant pour pourvoir l'ensemble des postes disponibles.

 

Selon Françoise Bertrand, présidente-directrice générale de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), cette pénurie est attribuable à une méconnaissance et à un manque de valorisation des métiers spécialisés. «Les diplômes universitaires sont valorisés, et c'est correct. Mais il faut convaincre les jeunes et les parents qu'il est possible d'avoir une carrière passionnante dans le domaine professionnel et technique. Il importe de donner un regard juste sur les métiers», a dit Mme Bertrand en entrevue au Soleil. Et ces carrières sont payantes. «Dans ces secteurs-là, les salaires tournent souvent autour de 75 000 $ à 100 000 $ par année», affirme Mme Bertrand. Les domaines sont également en pleine évolution. Par exemple, «le secteur manufacturier est maintenant hautement technologique», poursuit Mme Bertrand.

 

Si ces manques d'effectifs dans les écoles sont généralisés à la grandeur de la province, le problème est encore plus grand en région, dans des secteurs comme l'aluminium et les mines. «Comme la population est moins importante, les jeunes s'inscrivent en moins grand nombre dans ces programmes, les écoles ne remplissent pas les quotas et il n'y a pas de cohorte», déplore Mme Bertrand.


Source : Extrait d’un article de Jean-Michel Poirier / Le Soleil

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