Les femmes canadiennes de plus en plus entrepreneures.

Les femmes détiennent maintenant entièrement ou partiellement, près de la moitié des PME canadiennes. Un rapport publié par BMO Banque de Montréal sur les entrepreneurs révèle que les entrepreneures détiennent 47 % des PME. Cette étude démontre que même si elles ont à relever un certain nombre de défis lorsqu'elles décident de se lancer en affaires, les femmes canadiennes considèrent qu'il y a des avantages à posséder sa propre entreprise.

 

Le rapport, pour lequel un sondage a été effectué auprès de femmes entrepreneures révèle que celles-ci ont eu besoin de 201 729$ en moyenne pour démarrer leur entreprise et que 63 % d'entre elles ont réussi à dégager des profits avant la fin de leur deuxième année.


L'union fait La Chic Place


Il n'existe pour le moment pas de statistiques régionales sur les femmes entrepreneures, mais l'Institut de recherche sur les PME de l'Université du Québec à Trois-Rivières mène en collaboration avec Femmessor une étude pour identifier les obstacles perçus ou réels à la croissance des entreprises notamment celles dirigées par des femmes. Même si les résultats sont attendus au printemps 2016, Femmessor constate que les femmes ont davantage tendance à collaborer ou à se regrouper. « On en voit de plus en plus de modèles de collaboration comme ça et je pense que les femmes ont cette force-là », constate Véronique Dargis de Femmessor Mauricie.

 

C'est le cas des filles de La Chic Place à Trois-Rivières. Leurs cinq entreprises spécialisées dans l'industrie du mariage sont réunies sous le même toit depuis un an. « On a toutes cinq ans et moins d'existence, donc en se rassemblant ici à La Chic Place, ça nous donne plus de moyens », explique Sara Dourin Germainpropriétaire de l'entreprise Papier Confit. « Ça permet pour une jeune entreprise d'atteindre plus rapidement son seuil de rentabilité », ajoute Marie-Pauline Michon,propriétaire, Mlle Vintage.

 

Grâce à leur collaboration qui leur permet notamment d'économiser sur les coûts de loyer, les filles de La Chic Place ont déjà atteint la rentabilité. « On dégage des profits dès la première année c'est sûr, s'enthousiasme Sara Drouin Germain. Mais on doit réinjecter tout le temps de l'argent pour faire voir notre entreprise, participer à des salons, les cinq premières années sont cruciales dans le sens qu'il faut se faire voir. » (…).


Source : Radio-Canada

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