Justin Trudeau parlera de son programme de stimulation de la croissance à l'étranger

Le premier ministre Justin Trudeau dit qu'il fera la promotion de son programme d'investissements et de stimulation de la croissance lorsqu'il rencontrera les dirigeants mondiaux lors des sommets du G20 et de l'Asie-Pacifique dans les prochains jours.

 

M. Trudeau effectuera son premier voyage à l'étranger en tant que premier ministre à partir de vendredi, alors qu'il se rendra vers la Turquie pour le sommet des dirigeants du G20, avant de se diriger vers les Philippines, la semaine prochaine, pour celui de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (APEC).

Le premier ministre libéral avait fait sa campagne victorieuse sur la nécessité de stimuler la croissance en aidant la classe moyenne. Il a affirmé jeudi qu'il aborderait ce sujet avec ses homologues des autres pays lors des deux rencontres internationales.

 

À la dernière campagne électorale, M. Trudeau s'était distingué de ses adversaires conservateur et néo-démocrate en promettant d'adopter des budgets avec des déficits modestes pour lancer un programme d'infrastructure ambitieux et ainsi, stimuler la croissance.

"Je vais parler du fait que, pour créer de plus de croissance globale, et surtout pour appuyer la classe moyenne autour du monde, nous devons investir. Je crois à l'investissement plutôt que l'austérité", a-t-il expliqué.

Plus tôt cette semaine, le directeur parlementaire du budget a laissé entendre que le nouveau gouvernement libéral ferait face à des déficits plus importants que prévu, ce qui pourrait compliquer les démarches des libéraux.

 

Le premier ministre Trudeau s'est montré confiant que les autres dirigeants aient des idées similaires aux siennes. L'ancien premier ministre conservateur Stephen Harper, quant à lui, martelait que la croissance pouvait se conjuguer avec l'austérité.

Les membres du G20 promettront probablement de nouvelles mesures sur les infrastructures et le commerce comme l'a fait la Turquie, qui accueille les autres pays, a avancé un spécialiste, John Kirton, de l'Université de Toronto.

Lors de ces réunions, Justin Trudeau s'entretiendra avec plusieurs autres dirigeants internationaux _ dont le président des États-Unis, Barack Obama, lors de la première semaine.

Le nouveau premier ministre tentera probablement de rebâtir les ponts avec son voisin du Sud, seulement quelques jours après que l'administration Obama eut rejeté Keystone XL, un projet d'oléoduc qui aurait acheminé les sables bitumineux de l'Alberta vers les raffineries américaines.

 

Une autre promesse chère à M. Trudeau: celle de mettre fin à l'intervention militaire des avions chasseurs canadiens au Moyen-Orient dans le cadre de la coalition internationale contre le groupe armé État islamique.

M. Trudeau a indiqué qu'il déciderait dans plusieurs jours, voire plusieurs semaines, quand il retirera les avions chasseurs canadiens du ciel de la Syrie ou de l'Irak. Il a assuré que cette opération serait menée de façon responsable et "conjointement avec les alliés du Canada".

Il a indiqué que le Canada changerait d'approche pour aider militairement et "aider d'autres manières aussi".

 

Le premier ministre a écarté l'idée que ses relations avec le président Obama aient été affectées par les débats sur Keystone XL. "Il y a plusieurs enjeux pour lesquels le Canada et les États-Unis sont de proches alliés", a-t-il soutenu.

Les changements climatiques constituent l'un de ces sujets, a noté M. Trudeau. Il dit qu'il travaillera avec M. Obama pour s'assurer que la conférence de Paris sur le climat - la quatrième rencontre internationale à laquelle participera M. Trudeau - soit un succès.

"Les discussions sur l'économie et la sécurité domineront", a-t-il ajouté.

Le porte-parole de la Maison-Blanche Josh Earnest semblait lui aussi optimiste en confirmant la rencontre entre les deux politiciens, qui aura lieu à Manille, aux Phillipines, jeudi prochain, soit le deuxième jour du sommet de l'Asie-Pacifique.

"De toute évidence, le Canada est aussi un pays où nous avons des intérêts communs énormes, dont le PTP (Partenariat transpacifique), dont notre engagement conjoint pour contrer le terrorisme et également notre coopération ici, sur l'hémisphère", a-t-il déclaré.

 

M. Trudeau a réitéré jeudi qu'il consulterait les Canadiens sur le PTP et que le Parlement débattrait aussi sur la question.

Justin Trudeau quittera le pays neuf jours après avoir été assermenté comme premier ministre.

Lorsqu'il reviendra à Ottawa à la fin de la semaine prochaine, il se préparera à un autre voyage, cette fois-ci à Londres, pour rencontrer la reine Elizabeth II tout juste avant le sommet des pays du Commonwealth, à Malte.

M. Trudeau participera finalement à la grande conférence de Paris sur les changements climatiques, où il côtoiera près de 80 autres dirigeants du monde.


Source : La Presse Canadienne

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