Les changements climatiques créent un nouvel environnement d'affaires
À défaut d'avoir réussi à enrayer les changements climatiques, nous devons maintenant envisager de nous y adapter. Bien sûr, il faudra mettre en place des mesures pour éviter que la situation ne se détériore davantage. Tout cela implique, immanquablement, une forte demande de solutions qui faciliteront la transformation de nos façons de vivre et de produire.
Le climat est déjà en mutation et les experts commencent à en déterminer les impacts avec un peu plus de précision. En outre, les leaders mondiaux qui sont réunis cette semaine à Paris dans le cadre de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques s'engageront vraisemblablement à atteindre des objectifs ambitieux. Au Québec seulement, le gouvernement propose de réduire les émissions de 20 % sous le niveau de 1990 d'ici cinq ans, de 37,5 % d'ici 2030 et de 80 à 95 % d'ici 2050. C'est considérable!
Ces efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et d'atténuation des changements climatiques représenteront de belles occasions d'affaires pour les entreprises innovatrices.
Les infrastructures et les transports
Les gouvernements et les entreprises, ici comme à l'international, chercheront des solutions à prix compétitifs pour répondre à deux enjeux : la réduction des émissions et l'adaptation de nos infrastructures pour faire face à des températures moyennes différentes et à des fluctuations plus rapides et plus fortes du climat. Les défis d'approvisionnement en électricité, le remplacement des énergies fossiles par des énergies moins polluantes et la mise à niveau des infrastructures en place créeront autant d'occasions d'affaires. Les entreprises qui seront les plus aptes à offrir des solutions deviendront des acteurs dominants dans un monde global où tous chercheront à s'ajuster en même temps.
Montréal est particulièrement bien placée pour en profiter
Des changements de comportement seront nécessaires pour faire face aux changements climatiques et empêcher qu'ils ne s'aggravent. Ces changements s'accompagneront inévitablement de changements technologiques importants. La voiture électrique, de nouvelles batteries, une conception différente de nos villes et de nos bâtiments, des infrastructures plus résistantes et mieux adaptées, constitueront autant de domaines d'innovation.
Le Québec compte 500 entreprises innovantes et exportatrices dans le domaine des technologies propres et c'est à Montréal qu'on en retrouve le plus. Avec ses 11 établissements universitaires regroupant 170 000 étudiants, la métropole possède tous les atouts pour tirer son épingle du jeu et occuper une place de choix dans ce créneau. On devra cependant relever trois grands défis.
D'abord, il faut y croire et oser. Les créneaux des technologies vertes doivent être au cœur de nos stratégies de développement économique. Il faut encourager nos jeunes entrepreneurs à s'y engager.
Ensuite, il faut renforcer les liens entre les universités et les entreprises. La clé du succès passe par une meilleure commercialisation de nos solutions novatrices, soit la réduction de l'écart en temps et en étapes entre la recherche et la mise en marché.
Enfin, il faut s'assurer de l'application rapide de ces innovations au Québec et au Canada afin de créer des projets pour tester ces solutions et des vitrines pour nos entreprises lorsqu'elles vont à l'international.
C'est dans cet esprit que s'est tenu le Sommet de Montréal sur l'innovation du 30 novembre, en marge de la conférence de Paris. Ce sommet s'est inscrit dans un appel planétaire pour imaginer et adopter des moyens d'atténuer les changements climatiques et de s'y adapter. La seule façon d'ouvrir de nouvelles voies vers le bien-être collectif et la prospérité.
Source : Huffington Post
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