Compétitivité de l’industrie aérospatiale canadienne

D’alléchants revenus, abondance d’emplois.

Quatre associations canadiennes des industries aérospatiales et de la défense ont reçu au cours du mois d’août dernier un financement de 300 000 dollars de la part du gouvernement Harper.

L’objectif visé est d’aider le Canada à se mesurer à la concurrence mondiale et à créer des emplois bien rémunérés pour les travailleurs.

Selon le Ministre du Commerce international et ministre de la porte d’entrée de l’Asie-Pacifique, Ed Fast, cet appui financier aura pour effet de favoriser la croissance économique et de créer de nouveaux emplois.

« Les secteurs de l’industrie aérospatiale et de la défense du Canada sont de calibre mondial et des moteurs de l’économie canadienne : ils injectent des milliards de dollars dans notre PIB et emploient plus de 100 000 Canadiens », a précisé Ed Fast.

Plus de 80% de toutes les recettes des industries aérospatiales et de la défense proviennent des marchés mondiaux.

L’industrie aérospatiale et les perspectives d’emploi :

Le guide « Les Carrières d’Avenir 2011 » indique de bonnes perspectives d’emploi dans l’industrie aérospatiale au Canada.

Comme dans plusieurs autres secteurs, les Etats-Unis d’Amérique demeurent le partenaire commercial le plus important du Canada, avec un peu moins de 30% des biens exportés. L’Europe vient en seconde position, suivi de l’Asie.

Selon le guide, les entreprises privées de ce secteur profitent d’alléchants revenus.

Les données statistiques de l’Agence Spatiale Canadienne (ASC) annoncent que les revenus provenant du secteur public ont stagné depuis l’an 2000 tandis que ceux du secteur privé auraient bondi de 250%.

Pour Gilles Leclerc, Porte-parole de l’ASC, « C’est un signe de maturité. La croissance devrait se poursuivre pendant plusieurs années ».

Plus de 200 sociétés privées, centres de recherche, universités ou organismes gouvernementaux oeuvrent dans le secteur spatial au pays.

L’Ontario est le moteur de cette industrie au Canada. Cette province, selon le guide « Les Carrières d’Avenir 2011 » représente 68% des revenus intérieurs.

Le Québec, la Colombie-Britannique et la région des Prairies représentent chacun environ 7%. La région de l’Atlantique génère les 10% restants.

Selon Gilles Leclerc, un ingénieur qui a une certaine expérience dans le secteur peut gagner plus de 100 000 dollars canadiens.

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