Montréal et Québec feront mieux que l’économie canadienne
Les deux principales économies du Québec devraient afficher une croissance plus forte que celle qui est attendue à l’échelle canadienne. Montréal et Québec tirent profit de la contribution du secteur public et de l’accroissement du tourisme porté par la faiblesse du dollar, qui compensent la correction du secteur immobilier.
Dans sa note automnale de conjoncture métropolitaine, le Conference Board du Canada place Vancouver au premier rang de la croissance en 2016, avec une progression attendue du PIB de 4 %. Toronto devrait suivre avec une progression de 3,4 %. À l’opposé, Calgary occupe le bas du classement avec une contraction estimée à 2,1 %, cette économie demeurant sous l’emprise de la faiblesse des cours pétroliers.
Les économies de Montréal et de Québec devraient légèrement s’améliorer cette année, avec une tendance haussière devant s’accélérer en 2017. « Pour la première fois depuis 2009, les deux principales économies métropolitaines du Québec devraient connaître cette année une progression plus rapide que le Canada dans son ensemble », a souligné Alan Arcand, directeur associé du Centre des études municipales du Conference Board du Canada.
Progression
L’économie montréalaise devrait progresser de 1,6 % en 2016 et de 2 % l’an prochain, après une hausse de 1,1 % l’an dernier. À Québec, la progression du PIB sera de 1,7 % cette année et l’an prochain, contre 0,9 % en 2015.
« La croissance économique à Montréal est alimentée par des investissements massifs dans l’infrastructure et des gains généralisés dans le secteur des services. À Québec, l’accélération de la croissance est plutôt attribuable à une hausse de l’activité dans le secteur public, conjuguée à de nettes avancées dans les secteurs de la fabrication et du tourisme », résume l’organisme de réflexion.
Faiblesse du dollar profitable
Montréal profite ainsi de la faiblesse du dollar canadien et de son impact tant sur les exportations, les services de transport que le tourisme. Les perspectives sont plus nuancées du côté du secteur des biens. Si l’activité dans la construction s’alimente des grands projets d’infrastructure publique, notamment la construction de l’échangeur Turcot et du pont Champlain, la chute des mises en chantier vient en atténuer l’impact.
« Après trois années de recul, l’industrie montréalaise de la construction devrait afficher une croissance relativement inexistante cette année, avant de croître au taux modéré de 0,9 % l’an prochain. Parallèlement, la croissance de la production manufacturière devrait s’établir tout juste à 0,3 % cette année, mais grimper à 1,8 % en 2017. Le faible rendement de cette année est imputable en partie à une production plus modeste que prévu des avions de la CSeries de Bombardier. »
À l’inverse, le secteur manufacturier à Québec devrait croître pour une quatrième année consécutive sous l’effet de la faiblesse du dollar, mais là aussi, le recul des mises en chantier fera son oeuvre en 2016 et 2017. Au demeurant, « malgré les bonnes perspectives économiques, l’emploi devrait accuser cette année sa plus forte chute depuis 1997, après avoir pourtant enregistré une croissance vigoureuse en 2015. » Mais le Conference Board d’ajouter : « Heureusement, la situation devrait se rétablir rapidement, car nous prévoyons que l’emploi grimpera de 2,6 % en 2017. »
Source : Le Devoir
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