L’Université de Hearst veut faire de la recherche en horticulture

Des institutions d'enseignement du Nord de l'Ontario s'intéressent au développement de l'agriculture dans la région. Après le Collège Boréal qui a mis sur pied un programme en agriculture, l'Université de Hearst propose d'établir un laboratoire en horticulture nordique.

Récemment, l’institution a obtenu du financement fédéral de 235 000 $ pour construire une serre de recherche pour les cultures maraîchères, qui ferait partie de ce projet. L'université propose d'aménager les installations sur le site de l'entreprise sociale La Maison Verte de Hearst, qui cultive déjà des tomates et des concombres en serre et qui considère de nouvelles cultures.

 

La rectrice par intérim de l'Université de Hearst, Sophie Dallaire, souligne toutefois que la réalisation du projet nécessite un appui du gouvernement provincial.

La demande sera déposée d’ici la fin mars au ministère du Développement du Nord et des Mines, dans le cadre du Fonds du patrimoine du Nord de l’Ontario. L’Université souhaite à plus long terme obtenir une chaire de recherche du Canada pour assurer un financement continu de son programme de recherche.

 

Projets en collaboration

L’Université prévoit des collaborations sur différents projets de recherche appliquée, entre autres avec le Collège Boréal, l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue et le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario, notamment en partenariat avec l’Université de Guelph.

Selon Mme Dallaire, le projet s'inscrit dans le mandat de l'institution de contribuer au développement social et économique de la région.

Par ailleurs, l'institution va aussi aménager des incubateurs d'entreprises à ses campus de Hearst, Kapuskasing et Timmins. L’institution a obtenu 190 000 $ du fédéral pour l’aménagement de locaux dans le cadre de son projet intitulé « collaboratoires ».

 

Un intérêt des municipalités

Les municipalités de la région participent aussi au développement de l’agriculture. Une des raisons est le réchauffement climatique qui prolonge la saison de croissance dans le Nord.

La disponibilité de terres agricoles est aussi un avantage dans le Nord, alors que ces terres sont de plus en plus rares et difficiles à se procurer dans le sud de la province.

La Ville de Kapuskasing est particulièrement intéressée à l’élevage bovin. Depuis l’an dernier, la municipalité est propriétaire de la Ferme de démonstration située dans cette communauté.


Source : Radio-Canada

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