Montréal va bien... grâce aux travaux qui enragent tout le monde !

L’économie montréalaise va croître plus vite que celle du reste de la province en 2017, avec des niveaux d’investissements élevés, engendrés par tous ces grands travaux d’infrastructures, et l’emploi en hausse, quoique plus faiblement qu’ailleurs au Québec.

C’est ce que révèle le dernier bilan de santé économique de Desjardins consacré à la Grande région de Montréal.

La croissance du produit intérieur brut montréalais devrait être de 3,6% en 2017, pour atteindre près de 130 milliards $, contre une croissance de 2,8% pour l’ensemble du Québec, pour atteindre 364 milliards $.

 

Plus d’investissements

Les grands travaux d’infrastructures font peut-être rager les automobilistes, mais ils sont excellents pour l’économie montréalaise. Les investissements pourraient même atteindre de nouveaux sommets, selon Desjardins.

Surtout qu’on assistera l’an prochain au lancement de la construction du pont Champlain, et que le réaménagement de l’échangeur Turcot, ainsi que de nombreux projets liés au domaine de la santé, vont se poursuivre.

La demande de travailleurs dans l’industrie de la construction restera d’ailleurs à des niveaux historiquement élevés aux cours des prochaines années.

Et c’est sans compter le projet de 5,5 milliards $ du futur réseau électrique métropolitain de la Caisse de dépôt et placement du Québec. Durant la phase de construction, environ 7500 emplois directs et indirects seront créés.

 

Immobilier

Le marché de la construction neuve a été en augmentation cette année, mais un repli est prévu en 2017, selon Desjardins.

Le taux d’inoccupation des logements locatifs continuera d’augmenter pour atteindre 4,5% cette année et 4,7% l’an prochain. La revente de propriétés existantes, en croissance en 2016 (de 8,7%, contre 5,1% au Québec) devrait diminuée en 2017. Le prix de vente moyen demeurera en progression de 2,4 % (+1,5% au Québec).

 

Emploi en hausse

L’emploi est en hausse depuis le début de 2016 à Montréal et le bilan final pour cette année devrait être positif.

Le taux de chômage est en effet en baisse à Montréal depuis janvier. Il devrait terminer l’année à 10,1% et diminuer encore quelque peu l’an prochain pour atteindre 10%, contre respectivement 7,2% et 6,9  au Québec.

Desjardins explique ce chômage plus élevé à Montréal par le fait que la région accueille de nombreux étudiants et des chercheurs d’emplois de partout au Québec, de même que de l’extérieur de la province.

Comme l’économie montréalaise prendra encore du mieux l’an prochain, l’emploi conservera sa tendance haussière, selon Desjardins.

Le secteur des services va bien, soutenu par l’accroissement démographique et l’augmentation du revenu disponible des ménages, alors que le secteur manufacturier profitera notamment de la faiblesse du dollar pour stimuler ses exportations.

Et, toujours, ces grands travaux d’infrastructures qui vont offrir des opportunités d’affaires et d’emplois pour les entreprises et les travailleurs du territoire.

Par ailleurs, le secteur touristique devrait être fort dynamique avec les célébrations entourant le 375e anniversaire de Montréal.

 

Une ville intelligente

Même si ça ne paraît pas toujours au premier coup d’œil, Montréal est devenue une ville intelligente.

À l’été 2016, au Sommet annuel de l’Intelligent Community Forum, en Ohio, la métropole a été désignée comme étant la plus dynamique et inspirante en matière de ville intelligente parmi les sept communautés nommées à ce palmarès, note Desjardins.

Des investissements à hauteur de 100 millions $ sont planifiés de 2015 à 2017 pour bâtir la ville intelligente, dont 10 millions $ afin d’instaurer un système de transport intelligent.

Par ailleurs, le Grand Montréal arrive toujours en première position en Amérique du Nord quant aux coûts d’implantation les plus faibles pour les entreprises, selon le classement KPMG de mars 2016.

De son côté, la population continuera de croître à Montréal au cours des prochaines années, mais à un rythme moindre que par le passé. En effet, selon l’Institut de la statistique du Québec, une progression de 3,3 % est projetée de 2016 à 2021, alors qu’une augmentation de 4,8 % a été observée de 2011 à 2016. 


Source : TVA Nouvelles

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